MESSE AUX OISEAUX

1986-1987 – 66’42

• Premier temps : Kyrie (18’48)

I – 1. Eleison : 7’34

2. Kyrie eleison 1: 1’37

3. Christe eleison : 3’55

4. Kyrie eleison 2 : 5’42

• Deuxième temps : Gloria-Credo (29’18)

II – 5. Gloria in excelsis Deo : 4’05

6. Et in terra pax : 2’43

7. Laudamus te : 1’22

8. Qui tollis : 1’02

9. Quoniam tu solus sanctus : 1’10

10. Credo in unun Deum : 3’38

11. Et incarnatus est : 3’30

12. Crucifixus : 1’50

13. Et resurrexit : 2’03

14. Credo in spiritum sanctum : 4’55

15. Et exspecto : 3′

• Troisième temps : Sanctus-Agnus Dei (18’36)

III – 16. Sanctus : 0’18

17. Hosanna 1 : 0’46

18. Benedictus : 3’24

19. Hosanna 2 : 2’02

20. Agnus Dei : 4’36

21.Dona nobis pacem : 7’28.

La Messe est la forme musicale la plus ancienne puisqu’elle remonte au Xème siècle, pour ce qu’on en sait musicalement, et c’est peut-être par défi personnel mais aussi comme un exercice de style que j’en ai composé trois, toutes très différenciées. C’est pourquoi j’ai voulu, au moins pour la première fois, conserver intégralement le texte des cinq prières.

C’est une oeuvre de musique concrète conçue avec une participation chorale que je serais plutôt tenté de définir par « masse vocale informelle », tant la notion de soliste ou de groupe est fondue dans l’écriture spécifique de cet art (effets et manipulations amplifiant l’espace et la présence de la voix, masquage du sens par découpage morphologique, grossissement et allongement par le ralentissement, etc.).

Devant l’importance de la durée, comme c’était l’un des partis choisis au départ, j’en ai fait trois parties et divisé l’ensemble du texte en 21 séquences (pour certaines de celles-ci, on pourrait parler de micro-séquences accolées ou indépendantes (ouverture ou prélude inclus, interlude plus ou moins long, final, etc.)). Ce découpage du texte correspond plus ou moins à la tradition et c’est par la forme du bâti de l’œuvre que j’en ai fait vraiment autre chose.

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