EAU PRIMESAUTIÈRE (L’)

pour saxophone sopranino et bande magnétique

1997 – 12’50

Le titre évoque l’espièglerie du clown, les ricochets d’un caillou sur la surface de l’eau, les gestes-pirouettes du plus petit des saxophones… Ruptures d’intensité et de continuité, descentes et montées grandiloquentes, hennissements de cheval, accentuations exacerbées, staccatos, martelés, trilles et tremblements divers mais aussi silences dus aux interruptions dessinées dans la bande : le comique est dans la figure musicale fantasque comme le travail appliqué de l’équilibriste traversant sur un fil ténu, dans l’extrême aigu, les chutes d’un torrent…

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