DANSE MACABRE (UNE)

1986 – 25’30

1. Eros : 6’20

2. L’approche : 7’56

3. Thanatos : 6’30

4. Danse de la séduction : 4’32

Il s’agit ici du thème de la jeune fille et de la mort dans la tradition picturale de Baldung Grien, Deutsch ou Graf. C’est dire que si la mort est évoquée, c’est en même temps l’amour et le sentiment d’un contact étroit allant jusqu’à la fusion ; histoire dans laquelle Eros devient l’élément féminin et Thanatos l’élément masculin, quelque chose qui, même vu de loin, ressemble à Roméo et Juliette, autre conception amoureuse et funèbre de la même époque. Le dramatisme s’estompe et se fond dans un discours allégorique, travaillé dans la lumière d’un léger martelé continu et tressaillant comme le clapotis musical de l’eau mais aussi comme une obsession qui devient assez vite étouffante. Il existe dans ce climat étrange et délétère une sorte d’angoisse permanente. Parfois, en émerge la présence d’un personnage extérieur au débat, plus réaliste, qui épie et semble regarder les deux protagonistes et qui inquiète encore un peu plus l’auditeur.

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