POUR ENTRER ET SORTIR D’UN CONTE

1990 – 21’05

L’« entrée » est codifiée : des tambours et des murmures vocaux, un long glissé torturé d’orchestre préludent et entraînent l’auditeur dans une marche. Les éléments de sa structure, mus par des procédés de répétition et de récurrence, sont faits de blocs accolés, de masses épaisses et opaques. La rythmique est, à la fois, celle d’une danse primitive, du flux et reflux de la mer et celle d’un galop effréné dans une forêt luxuriante. Cette première partie se déroule dans une atmosphère dramatique, solennelle et hiératique. La « sortie » se limite à un médium lumineux et fluide qui évoque la translucidité d’une pâte de verre. Elle énumère une variété de figures de rebondissements, de paliers ou d’essors, dans une allure rassurante de notes douces de cloches qui « canalisent » la charge angoissante de la forêt et la transforment en mystère.

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